Grande admiratrice des productions des studios Ghibli, j'attendais avec impatience de découvrir Arrietty et le monde des petits chapardeurs. Ce film d'animation est réalisé par Hiromasa Yonesbayashi, sur un scénario de Miyazaki, qu'on ne présente plus. Sorti à l'été 2010 au Japon, il a battu de nombreux records.
L'histoire : Les chapardeurs sont des petits lutins mesurant 15 cm. Ils habitent cachés des hommes, dans les champs, les forêts ou sous les maisons comme la famille d'Arrietty, jeune adolescente vivant avec ses parents. Pour survenir à leurs besoins, ils chipent le strict nécessaire aux humains, tout en évitant d'être vu. L'arrivée d'un jeune garçon dans la maison et sa rencontre avec la minuscule Arrietty est le début d'une aventure et d'une belle amitié sur fond de consonnance écologique et de respect mutuel.
Inspiré du roman de Mary Norton Les Chapardeurs, sa transcription dans l'univers du Japon contemporain donne au film une grande force et permet aux Studios Ghibli de s'inscrire dans la continuité des projets précedants.
Ce film est un bijou de simplicité. Un degré de finesse et de qualité rarement atteint dans l'animation traditionnelle. Un instant poétique.
Les détails de la vie des petits chapardeurs sont incroyables et très amusants comme l'épingle servant d'épée ou les timbres postes à la place des tableaux dans le salon.
Les différents personnages sont touchants et non manichéens. Les situations sont suggérées.
Les petits lutins ne possèdent aucun pouvoir magique et pourtant ce film en est rempli.
Une invitation au rêve et au voyage. Un regard nouveau sur les objets courants est proposé. Un simple morceau de sucre se transforme en butin incroyable pour les petites personnes. La confrontation : micro/ macro procure au spectateur de nombreux sentiments d'étonnement et de surprise.
Ce film s'adresse aux enfants mais en abordant des problèmatiques actuelles et sans aucune infantalisation. Les sujets traités sont graves : peur de la mort, extermination d'une espèce, exil... Un drame social et familal emprunt de poésie. On sourit, on pleure et grâce à un coup de maître, on ressort plein d'espoir !
La musique signée Cécile Corbel est superbe. Cette harpiste avait envoyé son CD aux Studios en les remerciant pour leurs réalisations qui l'inspire. Le disque s'est retrouvé sur le bureau du producteur, qui l'a adoré et lui a proposé une collaboration ! Sans délaisser ses influences celtiques, la musicienne a réussi à composer des mélodies qui habitent le film et renforce son universalité. La chanson principale est aujourd'hui un tube au Japon.
Alors, les poussettes, ne ratez sous aucun pretexte ce magnifique film, et roulez en direction des salles obscures à partir du 12 janvier 2011, pour découvrir ces héros touchant et sympathiques, pour rêver, pour pleurer et vous évader.
En parallèle, allez admirer les dessins originaux à l'Aquarium de Paris. Quarante six d'entre eux sont présentés du 9 janvier au 31 Mars. A cette occasion, d'anciens dessins animés des Stuios Ghibli sont projetés et je gage que vous ne résisterez pas au plaisir de les revoir.
Pour vous donner l'eau à la bouche, voici un petit extrait :
Ca fait un moment que je l'attends! J'ai vraiment hâte, et je crois que je vais y aller dès ce week-end...!
RépondreSupprimerMoi je vais plutôt aller regarder un truc léger comme "bébé mode d'emploi" avec des copines jeudi soir.
RépondreSupprimerj'ai loupé l'avant 1ere, j'emmènerai donc choupie la semaine prochaine je pense ! pour info, il y a une expo de dessins Arriety au cinéaqua de Paris.
RépondreSupprimerOn y va demain... mais par contre pour les poussettes, heu je déconseille le cinéma ;-) et même pour les bébés dans les poussettes!
RépondreSupprimer@Tamogochan : alors verdict ?
RépondreSupprimer@dans la peau d'une fille.. : et c'est comment ?
@E-zabel : tu as vu cette expo ?
@Carole : tout à fait d'accord mais je m'octroie le droit d'élargie le sens du mot, cela signifie ici pluôt "les parents" ou "les amis" ;-))