vendredi 8 novembre 2013

(Mal) chance

 
Être parents c'est difficile, c'est certain.
Mais il y en a pour qui c'est plus dur que d'autres parce que la vie c'est comme ça . Ce n'est la faute de personne ou peut-être juste de celle à pas de chance comme on dit. 
 
Ces parents ne sont pas ceux qui se plaignent le plus fort, ni ceux qui sont les plus fatigués. 

Ces parents aujourd'hui ce sont nos formidables amis S et M, dont le petit garçon de 5 ans est depuis maintenant un an coincé dans un fauteuil pour une sale maladie de la hanche. Ce sont eux qui bravent les épreuves une à une avec une force qui me semble surhumaine : la scolarité remise en question, les souffrances de leur petit gars. 

Malheureusement, il y a beaucoup de parents qui souffrent comme nos amis, vous en connaissez aussi. il y a ceux qui ne trouvent pas d'école adaptée à la différence de leurs enfants, ceux qui ne dorment jamais la nuit parce que leur bébé est malade, ceux qui essayent de somnoler à côté de leur petiot dans une chambre d'hôpital, tous ceux pour qui la parentalité ce n'est pas seulement quelques hurlements, la fin des grasses matinées, de la purée sur le canapé. 

On me répliquera qu'on ne compare pas le malheur c'est vrai, mais tout de même, parfois cela nous empêcherait peut-être d'être maladroit. 
On m'accusera aussi d'avoir fait un billet facile, un peu racoleur, que tout le monde pense ainsi mais en fidèle lectrice des réseaux sociaux, ce n'est pas le sentiment que j'ai. 

Nous les parents chanceux, on se plaint tous les jours, parfois c'est même drôle et ça fait du bien de partager nos petits tracas. 
Mais tous ces super parents lorsqu'on les écoute, répètent souvent qu'ils se sentent seuls face aux problèmes, aux maladies...  Alors j'avais envie d'écrire pour eux, comme pour m'excuser peut-être d'oublier ma chance parfois ! 

Ces constatations ne m'empêcheront pas de continuer à me plaindre le matin, soupirant que Little Marmot ait encore pris au pied de la lettre les paroles de Dutronc... Paris peut s'éveiller sans toi, mon chéri...
Mais peut-être que je me plaindrais moins fort en tout cas j'essayerais...



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11 commentaires:

  1. Il est très beau ton texte.Tu as raison, il y a des parents qui en bavent vraiment et qui n'ont pas mérité ça... Alors on a beaucoup de chance !

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  2. très joli billet pas facile du tout selon moi!
    merci de nous faire relativiser et regarder vers les autres!

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  3. Tellement vrai, on ne rend pas compte qu'on a beaucoup de chance...

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  4. très bel article, c'est évident on se plaint parfois de broutilles!

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  5. Très bel article. Ça ne fait pas de mal de penser à d'autres parents...Une petite pensée pour mon cousin...leur fils a le syndrome de William. Comme tu le dis on connait tous des parents courageux .

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  6. Bel article tout en pudeur. Je suis toujours admirative de la force et du courage de ces parents.

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  7. Quand je râle je pense que j'ai de la chance d'avoir eut des enfants, en bonne santé et du boulot. Le reste est anecdotique...

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  8. ça c'est certain ceux qui se plaignent le plus fort sont de loin les plus mal lotis... souvent j'ai envie de râler, évidemment ma fille n'est pas parfaite mais je garde toujours en mémoire la chance qu'on a d'avoir un enfant pas en trop mauvaise santé ou qui n'a rien de trop grave, la pudeur sur les réseaux sociaux ça existe si peu... en même temps oui les gens ont le droit de se plaindre mais faire une montagne d'un truc bénin, moi ça m'agace...
    courage à tes amis

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D'accord ? Pas d'accord ? A vous de jouer !

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