vendredi 22 novembre 2013

Travail, famille et culpabilité

Aujourd'hui, j'aurais dû vous proposer de gagner un joli bon d'achat mais je n'ai pas eu le temps de finir l'article... Peut-être que j'aurais aussi changé d'avis, comme souvent... Et que je vous aurais enfin parlé de ce Big Fernand tout petit qui fait de si bons hamburgers et accueille si bien les enfants... 

Mais ce sera pour la semaine prochaine parce que ces jours-ci, je dois juste fixer la ligne d'arrivée de cette semaine si dense. 



Ces derniers jours je n'ai pas vu mes enfants, je n'ai pas fait la vaisselle, mes fringues sont entassées sur la chaise de la salle de bain et je n'ai eu le temps de rien. 
Cette semaine, j'ai fait partie des couche-tard et des leve-tôt. 

Vous les connaissez aussi ces semaines, où le temps ne vous appartient plus vraiment 

Pourtant cette semaine où mon travail m'a accaparé, je ne l'ai pas détestée. Elle est ce pourquoi j'ai fait des études et choisi ce milieu. Elle me rappelle que ce ne sont pas toujours les enfants qui nous  empêche de dormir la nuit. Mon travail m'offre de jolis moments cette semaine, de l'adrénaline et je crois que je le fais plutôt bien. 

En contre-partie, Little Marmot m' a fait la tête, ce matin, il n'y en avait que pour son papa. Même si ce n'est pas la première fois qu'il agit comme ça, c'est douloureux à chaque fois. Demain je l'emmènerais à l'éveil musical et nous aurons un joli tête à tête qui effacera un peu son amertume. J'essayerais ce week-end de ne pas être trop fatiguée pour profiter et être disponible au mieux pour les enfants.

Cette dualité entre travail et famille, je crois que je ne la gérerais jamais vraiment sereinement. Je serais toujours tiraillé entre l'un et l'autre. Un jour, je maudis le premier en rêvant de devenir mère au foyer et le lendemain je suis contente de pouvoir aussi avoir cette vie en dehors de la maison, ce travail qui me plait et qui me donne aussi une indépendance financière qui me rassure beaucoup. 

J'ai la chance d'avoir un mari pour qui parité n'est pas qu'un mot, chacun notre tour, nous soulageons l'autre pour pouvoir faire de notre mieux des deux côtés. Selon les périodes et les opportunités, nous nous épaulons pour permettre à l'autre d'avancer et que les enfants aient toujours un de nous disponible pour eux. Ça ne marche pas à tous les coups, on court beaucoup et les journées passent trop vite, la culpabilité est souvent bien plus présente que la sérénité, mais je crois que c'est notre lot à tous, non ?

Et vous, cheres poussettes, vous gérez comment cette dualité travail et famille ? 

En attendant vos recettes miracles, je vous souhaite une très belle journée, la mienne semble plutôt prometteuse mais je ne serais pas rentrée pour l'histoire du soir.... 
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13 commentaires:

  1. Oh là là je l'ai longtemps connu ce tiraillement, je crois que c'est normal, courage !

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  2. Comme toi en fait... Mon chéri m'aide beaucoup également c'est une aide précieuse et nos familles respectives aussi ;-)

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  3. Bon courage Steph
    Je compte sur ta patate lundi à l'AQUAbiking ;-)

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  4. Je travaille à la maison, donc c'est très dur de se fixer des limites... Quand le travail déborde un peu trop, je ré-équilibre la balance aussitôt. Bon courage.

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  5. J'ai été tiraillé 4 ans mais c' était entre mon fils et un travail de manutention payé une misere donc c' était vraiment tres difficile.
    Je crois que si j'avais eu un boulot passionnant et mieux payé je ne me serais peut être pas arrêté de travailler

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  6. Ca vous dirait de tester la Kid Conciergerie de So Baby?
    Il y a une solution à tout. Contactez-moi. Sabine@sobaby.fr

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  7. Je me retrouve tellement dans ce que tu dis... j'aurais presque pu écrire tout ça ^^

    Pas vraiment de recette miracle, juste essayer de lâcher le téléphone le we, les emails, etc. pour être vraiment avec eux, complètement présente

    Bon we!

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  8. pour moi ce n'est pas une semaine mais c'est toutes les semaines tôt le matin et tard le soir... sans compter les soirées jusqu'à 23h/ minuit mais je m'en sors parce que j'ai choisi de casser ce rythme le mercredi, c'est ma soupape ! mais ça n'enlève rien à la culpabilité de rentrer trop tard et de ne pas voir ma fille le matin :( du coup je fais moins de blog et surtout quasi plus d'opés, le mercredi c'est sacré ! j'ai lu que tu bossais plus pour payer tes vacances, c'est donc positif :)

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  9. Je me reconnais tellement dans ton article... Je réagis pareil, quand je suis au boulot je culpabilise de n'être pas avec eux, pas présente comme il faudrait. Et à la maison, au bout de quelques jours, j'ai hâte de retrouver ma vie active, mes collègues, ce boulot prenant qui me plaît tant. Ce tiraillement de la Maman active que l'on connaît toutes je crois... Et si bien décrit... Merci :)

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  10. Pas de recette miracle, mais mon équilibre passe par mon boulot. Me le répéter m'aide à gérer la culpabilité.
    Très bon week-end

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  11. J'aime beaucoup ton billet, sincère et qui pose la question qui fait souvent mal niveau culpabilité. Mes choix dépendent de l'indisponibilité de mon mari qui travaille loin et de l'impossibilité d'avoir recours à mes parents. Oui, c'est difficile ici aussi. En fait, moi j'ai préféré sacrifier en partie mon travail (partant, plus tôt le soir au risque de me faire mal voir et louper des avancées intéressantes, demander à télétravailler le mercredi au risque de rater les réunions importantes et passer à côté des nexs...). Mes parents que je ne vois plus avaient fait le choix inverse et nous en avons beaucoup pati, du coup j'ai agi un peu en réaction et aussi parce que ça me convient de passer du temps avec mes puces. Si je ne les vois pas le soir, je n'arrive pas à continuer à aller bosser. Peut être aussi que mon boulot ne me motive pas assez.

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  12. La fille d'une collègue lui a fait remarqué qu'elle partait toujours la dernière de la garderie lorsqu'elle était petite. Ma collègue n'a pas su quoi lui répondre. Et pourtant, sa fille est partie faire ses études au Japon ... heureusement que ses parents ont travaillé dur pour l'aider !!!

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  13. Bonjour, je me reconnais parfaitement dans ton billet. Moi aussi j'ai un job que j'aime beaucoup mais qui est prenant avec quelques déplacements! plus un trajet quotidien d'une heure matin et soir... Et je me sens souvent coupable surtout comme ce matin où mon fils de deux ans m'a fait la tête quand je l'ai déposé chez la nounou... Cette culpabilité ne me quittera pas mais j'apprends à vivre avec car je ne quitterai pas mon travail qui m'apporte satisfaction intellectuelle et indépendance financière comme tu dis... Courage à toutes les mamans actives!

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D'accord ? Pas d'accord ? A vous de jouer !

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