mercredi 27 février 2019

Saturday night au Louvre !


Annulez tous vos plans pour samedi soir !
Direction le Louvre pour passer une soirée inoubliable. Depuis début 2019, le plus grand musée de France a créé un nouvel événement : les nocturnes du samedi de 18h à 21h45.


Le but est d’attirer un nouveau public individuel et notamment les familles.
Le musée est gratuit et l’aile Richelieu propose des animations très originales. Pour avoir le bracelet vous permettant d’accéder à ce graal, il faut vous inscrire ici. Si tout le musée ou presque est ouvert, l’aile avec les activités n’est accessible que sur inscription au préalable.

Si vous parvenez à avoir le sésame, vous allez vous régaler.



J’y suis allée avec les enfants au mois de février et nous y avons passé deux bonnes heures. Pourtant il y a de nombreuses choses que nous n’avons pas pu faire.

Petit résumé des animations que nous avons adoré :


L’atelier badge au musée le petit à choisir un autoportrait de Rembrandt et le grand le Sacre de Napoléon 
Les contes : au milieu des sculptures, une bibliothèque est à disposition et un conteur intervient pour le plaisir des enfants.




La découverte des matières : qu’est-ce que le bronze, le marbre, la terre cuite ? Pourquoi parfois les œuvres changent de couleur ? Le môme a été passionné par les anecdotes racontées par des élèves de l’école du Louvre et puis quelle joie de pouvoir toucher !
L'exploration de la cour Korsabad à la lampe torche ! Parfait pour avoir un regard neuf sur les reliefs du palais, des gardiens de porte et des histoires qu'on peut y lire. 
Les concerts : de la musique de chambre aux sons slaves et découverte de la viole de gambe. 


Nous avons aussi joué à un jeu de piste en forme de cherche et trouve sur les différents niveaux... cherché différentes couleurs dans les tableaux de de la Galerie Médicis de Rubens ... 

Rapidement nous sommes allés saluer Napoléon III et Eugénie avant de rentrer chez nous bien fatigué par cette soirée incroyable au musée.

L'accueil est absolument formidable, il y a beaucoup de personnes pour vous renseigner et vous indiquer les activités. N'hésitez pas à les solliciter. 

Si les réservations pour le prochain samedi sont closes, notez vite la prochaine soirée dans vos agendas et guettez l'ouverture des réservations. 


A défaut de profiter des animations de l'aile Richelieu, n'hésitez pas tout de même à aller pousser les porte du Palais du Louvre samedi soir, après tout la Joconde, la Venus de Milo... sont visibles gratuitement et sans inscription, ce serait dommage de ne pas en profiter !



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lundi 25 février 2019

Lumières sauvages à Thoiry : une sortie féerique !




Nous affectionnons particulièrement le zoo de Thoiry avec les garçons. Ils aiment non seulement aller y voir les animaux mais aussi de profiter de toutes les animations proposées : le camion brousse, la tyrolienne au dessus des lions, les filets, le labyrinthe...



Cet hiver le zoo de Thoiry offre à ses visiteurs une promenade exceptionnelle : Thoiry lumières sauvages.
Cet ensemble regroupe 600 sculptures géantes lumineuses. Réalisées à la main, c'est un travail assez exceptionnel.


Il s’agit à la nuit tombée d’une balade agrémenté d’animaux illuminés. Ces derniers sont entourés de guirlandes et végétations lumineuses. L’Asie est à l’honneur avec au centre une pagode de 17 m de haut et un dragon de 65 m de long. Idéal pour aller y célébrer le début de l’année du dragon en famille. cette thématique fait échos aux collections d'arts asiatiques conservés dans le chanteau. 



Le mieux est d'aller passer la journée au zoo pour profiter du lieu et de l’attraction : lumières sauvages. Ainsi vous pouvez profiter jusqu’à la nuit tombée des attractions. Parmi les favorites des garçons que nous avons refait : le labyrinthe et les filets trampolines.





Certains animaux se cachent en cette saison hivernal mais nous avons tout de même réussi à en voir quelques uns. Les mise en scène à Thoiry sont vraiment agréables comme la mini promenade dans les Andes avec les lamas.



Comptez environ une bonne heure pour profiter des lumières sauvages et des différents tableaux. La reconstitution du château est étonnante aussi. Cette promenade lumineuse est très poétique, agrémentez-la d’une gaufre et d’un chocolat chaud et vous voilà en train de savourez un merveilleux moment d’hiver !


L’événement Thoiry Lumières sauvages dure jusqu’au 10 mars et fonctionne tous les jours pendant les vacances scolaires.



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jeudi 21 février 2019

Mon premier marathon (et dossards à gagner !)


Marathonienne.
Je ne sais pas si comme l’a dit Zatopek cela changera ma vie, mais ce dimanche 17 février fut une journée incroyable.

Nous sommes arrivés à Séville vendredi matin et grâce à un taxi qui avait l’air de n’avoir que faire du code de la route, nous sommes arrivés parmi les premiers au palais des congrès : «  le fides » pour retirer nos dossards. Après quelques explications mêlant anglais et espagnol nous avons récupéré : le dit "dossard" et un sac contenant une veste coupe vent rose New Balance, qui en dépit d’une couleur certes on ne peut plus flashie est plutôt chouette, des échantillons de crèmes, une préparation de boissons antioxydantes et un coca.





Nous avons profité du village pour faire quelques photos près du « mur » des 30 km, pris des prospectus pour des courses que nous ne ferons pas et résisté devant le stand de bonbons.
Direction ensuite le centre de Séville pour commencer à visiter cette ville magnifique, premier resto de tapas et installation dans notre Airbnb avec son rooftop extra.
Raisonnables, nous sommes sortis en fin d’après-midi boire un smoothie en haut du Metropol Parasol, dîner de tapas et au lit de bonne heure, il faut dire que le réveil à 4h pour prendre l’avion commençait à se faire sentir.

La journée du samedi fut l’occasion de découvrir d’autres facettes de la ville de Séville que ce soit culturel ou gustatif. Promis bientôt un billet sur la visite de Séville car de super adresses. Après avoir marché l’équivalent d'un semi-marathon nous sommes rentrés manger nos pâtes à la sauce tomate, une tranche de jambon et une compote.
Nous avons essayé de nous endormir tôt...

La nuit a été pour moi très agitée et j’ai eu l’impression de ne jamais trouver le sommeil, j’ai compté les moutons encore et encore, essayé de me relaxer mais clairement ce fut une nuit plutôt mauvaise si bien qu’à 5h45 quand a sonné  l’heure du réveil pour le petit dej j’étais au taquet.

J’ai pris un petit dej classique : deux tartines au beurre, un thé, une banane et une compote.

Malheureusement pour nous, le départ de la course avait changé cette année, le stade étant en pleine rénovation. Notre Airbnb n’était donc plus à 700 mètres mais à 3 km du départ. Après de nombreuses hésitations, nous avons décidé de rejoindre nos sas à pieds. De toute façon nous nous étions levés tôt pour respecter la règle des 3 heures avant pour le petit déjeuner donc autant partir. Nous nous sommes préparés rapidement puisque tout avait été sélectionné la veille. J’ai opté pour mon débardeur chouchou Saucony, mon nouveau corser Underamour, ma brassière Zsport et des chaussettes Salomon un peu vieilles mais ultra confortables et surtout qui ne me serraient pas la cheville ( retenez ce détail qui aura de l’importance pour la suite). Aux pieds mes fidèle Saucony ! Dans la poche 4 pâtes de fruits et un gel pour la fin.

Sur le trajet vers le départ, nous aurions pu citer le Cid : nous partîmes 3, mais par un prompt renfort, nous nous vîmes 13000 en arrivant au port. C’était grisant ce cortège de coureurs qui se formaient dans les petites ruelles étroites de Séville plongées encore dans la nuit.
Arrivés au départ, direction les toilettes et les consignes. C’était très bien organisé, quelques photos puis on a quitté mon chéri qui a rejoint son sas pour rejoindre le notre.
Arrivés dedans à 7 minutes du départ, j’ai eu envie de faire un dernier tour aux toilettes. Il y en avait juste à côté des sas c’était très pratique. Ce fut plutôt une bonne idée car ensuite je n’en ai plus eu besoin jusqu’au retour à l’appartement !




La course :

Le départ a été donné et notre sas est parti 5 minutes après. Il faisait bon avec une petite brise agréable. J’ai démarré le roman conseillé par ma sœur Le secret du mari dans les oreilles. Les premiers kilomètres ont commencé à défiler et tout était parfait. Nous parvenions sans difficulté à respecter notre allure entre 6.35 et 6.45 au kilomètres. Je ne crois pas avoir ressenti autant de plaisir à courir qu’à ce moment là. Je me sentais vraiment bien.
Au 10eme kilomètre mon ventre m’a indiqué quelques signes de faim j’ai mangé ma première pâte de fruits.

Jusqu’au 15eme kilomètre tout semblait évident et presque facile. Ensuite j’ai perdu l’euphorie des premiers kilomètres mais je me suis sentie parfaitement bien jusqu’au semi que l’on a bouclé sans pression en 2h21. Nous sommes arrivés au 25eme sans encombre mais j’ai commencé à souffrir de la chaleur et j’ai essayé de boire davantage aux ravitos. Les première éponges imbibées d’eau m’ont fait du bien. J’aurais dû manger ma seconde pâte de fruits mais la chaleur m’en a dissuadé j’ai pris un peu de banane au ravito mais ça m’a écœuré. Ce fut ma première erreur j’aurai dû me forcer à manger davantage et rester sur la pâte de fruit même si l’idée du sucre ne me tentait pas.



Le fameux 30eme kilomètre est arrivé. J’ai encore bu pas mal d’eau, je commençais à avoir vraiment chaud. Michèle m’a demandé si je voulais marcher un peu mais après deux verres d’eau je suis repartie. Nous étions tout à fait dans le temps que nous nous étions fixés 3h30 pour les 30km : impeccable !

Puis est arrivé le 32eme qui a sonné un peu le glas pour moi. A la sortie d’un virage une longue ligne droite en plein soleil, j’avais chaud, le dessous de mon pied gauche me faisait affreusement souffrir (j'ai cru qu'il s'agissait d'une ampoule mais il s'est avéré que c'était un bleu...) et mon mollet gauche avait une crampe. J’avais soif. Michèle m’a conseillé de manger elle avait raison mais c’était presque trop tard. J’ai mangé la pâte de fruits difficilement j’avais la nausée. Nous avons marché un kilomètre et ensuite ça allait un peu mieux j’ai réussi à gagner la place d’Espagne où nous avons pris le temps de faire des photos avec les photographes officiels. C’était très émouvant de courir dans un endroit aussi beau. Je crois que c’est à ce moment que j’ai pris conscience que c’est bon je serai marathonienne.




Puis il a fallu repartir il ne restait que 8 kilomètres mais chaque foulée me semblait une épreuve. Mes jambes pesaient des tonnes et surtout j’avais soif et la nausée à cause de la chaleur. Rythmée par les encouragements de Michèle qui me disait de ne pas lâcher, j’ai alterné marche et course jusqu’au 40eme où mon chéri m’a rejoint pour faire un kilomètre avec moi. Je me suis débarrassée de mon portable et du roman en lui donnant.
J’ai fini le dernier kilomètre au côté de Michèle et nous avons franchi la ligne d’arrivée main dans la main. C’était incroyable d’être arrivée enfin et d’être marathonienne !

S’en est suivi la remise de la médaille et quelques longues minutes de marches à la recherche du stand des tee-shirts finisher qui nous ont semblé interminables. Mais le tee-shirt est parfait et je risque de le porter chaque jour ensoleillé !

Plus question de rentrer à pieds, après de longues minutes à guetter, nous avons trouvé un taxi, assises enfin !



Le bilan :

J’ai mis 5h15 pour boucler mon premier marathon, certes il y a la petite déception de ne pas avoir réussi en moins de 5h mais clairement les 10 derniers kilomètres ont été vraiment difficiles.
Mes erreurs : ne pas avoir assez mangé pendant la course, c’est toujours mon problème quand il fait trop chaud malheureusement je me fais avoir à chaque fois mais sur le moment entre la fatigue et la nausée, j’opte pour le premier !
Mes chaussettes ! Certes elles sont confortables mais mon bleu sous le pied gauche est sûrement de leur faute ! 
Pour les crampes au 32eme ? Je ne l’explique pas j’ai l’impression de beaucoup boire en courant et pourtant entre la soif et les crampes, j’étais vraiment déshydratée donc à creuser !

Malgré tout ça, j'ai adoré : l'ambiance, cette impression de faire partie d'un groupe, la fierté d'être allé au bout aussi. Le soir dans la ville, il y avait plein de marathoniens, la démarche ne trompait pas ! Chacun y allant de son sourire, arborant sa médaille ou son k-way rose ! 


Et après ?

Et bien c'est vrai ! Une fois le premier marathon terminé, je me suis dit que c'était tout de même un sport bien pourri, cause de nombreuses douleurs (mes pieds...)...
Mais le lendemain j'ai regardé quel marathon j'allais bien pouvoir faire en 2020 et je me suis dit que ce serait cool d'y embarquer des amis ! Michèle bien sur, impossible de vivre ça sans elle, mon chéri dont j'ai besoin du soutien ! Et puis j'aimerai beaucoup qu'il y ait Fanny qui nous a tellement soutenu pour ce premier, Romain avec qui j'ai couru plusieurs fois, je sens que Carl est très motivé...

Qui a dit que le running était un sport individuel ?


La prochaine course : 10 km de la Grande course du Grand Paris !





Parce qu'avant de courir un nouveau marathon, je vais d'abord laisser un peu de temps et courir à nouveau de plus courtes distances. Prochaine course : les 10 km du grand Paris. 

Cette course a l'air formidable. Elle me plaît par son lieu d'arrivée : le stade de France et pour son esprit de course éco-responsable. Pour limiter les déchets, la course n'aura aucune bouteille en plastique et après avoir travaillé avec l'eau de Paris, les deux ravitaillements sont directement connectés sur le réseau d'eau potable et pour le solide le partenaire est la très chouette enseigne Bio C Bon . A l'arrivée chaque coureur aura une gourde pour pouvoir la réutiliser plus tard. La médaille est faite en bambou recyclable, elle a l'air très jolie et à l'intérieur il y a des graines de tournesol à replanter !




J'ai deux dossards à offrir pour cette course. Il vous suffit de me laisser un commentaire en indiquant que vous souhaitez la faire. Le jeu est ouvert jusqu'au 28 février, résultats le 1er mars. 

Bonne chance !

Edit : les gagnants sont Micha (dont j'ai effacé malencontreusement le commentaire !!!) et Romain B, ils ont été prévenus par mail. 

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mardi 12 février 2019

Préparation 1er marathon : veillée d'armes !

Dans moins d’une semaine, ce sera fini. Soit j’aurai un sourire béa pendant plusieurs jours sur le visage et je répéterai à qui voudra l’entendre et même aux autres, que je suis devenue marathonienne, soit j’aurais échoué et il en faudra du temps pour guérir cette blessure là.




Cette semaine c’est un peu ma « Veillée d’armes ». J’ai repris le titre du chapitre de l’excellent livre 42km195 de Philippe Collin sur le marathon qui définit tellement bien cette période d’attente où la préparation est finie et où on attend le jour J !
Entre l’excitation du départ et la peur de tout gâcher. De ne pas être capable d’aller au bout, de supporter la douleur qui arrivera. Je connais mes failles, reste à les enfouir sous mes atouts.

Cette semaine, je vais me glisser dans une bulle, je vais essayer de me coucher tôt et ne pas penser à grand chose d’autre qu’à ces 42km195 de dimanche prochain.

La preparation a été longue et fatigante mais les derniers runs sont encourageants, je suis en forme ! 


Je ne suis pas une bonne finisheuse, la victoire m’effraie et j’ignore d’où ça vient, plus l’arrivée approche plus j’ai du mal mais j’aime me dire que cette fois ce sera différent. Dimanche prochain, je l’aurai ce foutu mental qui m’a fait si souvent défaut.

Je me répète toutes les raisons qui m’ont poussée vers cette aventure. Ce rendez-vous avec moi-même, cette volonté de dépasser mes limites et de connaître ce sentiment d’être parvenu à réaliser une chose qui me paraissait impossible il y a encore un an.


Je me remémore tous les soutiens reçus et je les ferais raisonner dans ma tête lorsque mes jambes seront de plomb : les rires de mes fils qui n’ont jamais douté que nous allions ramener deux médailles, les sourires fiers et un peu amusés de ma famille quand je rentre après quelques foulées, les encouragements de mes amies qui connaissent mon passé de non sportive, vos mots à chaque photo postée, les phrases de Seb le coach le plus patient du monde, les conseils avisés et amoureux de mon mari déjà 3 fois marathonien (oui je vais relâcher mes bras...) !
Cette course c’est aussi des revanches à prendre, une envie d’envoyez balader les contrariétés, les désillusions, la volonté de montrer à ceux qui m’ont fait douter de moi, qui m’ont blessé que j’ai retrouvé mon énergie et mes ambitions d’une vie extraordinaire où l’impossible et la folie de croire que les choses les plus dingues y ont toute leur place.

Je me remplis de tous ces sentiments qui m’aideront à ne pas lâcher.

Et nous serons deux, avec Michèle, sur cette ligne de départ dans une semaine, je me calerai sur son rythme et elle me transmettra une dose de son courage à toute épreuve et de son air décidé à aller chercher cette médaille  ! 




J’ai tendance à me dire, "relax c’est juste un marathon" 
mais je crois que pour cette épreuve un peu spéciale je ne veux pas la banaliser ! Je vais courir un marathon, je mettrais sûrement 5h et peut-être même un peu plus, je me maudirais d’avoir décider ça un jour où j’avais besoin de me sentir plus forte que je ne parvenais à l’être. 
Je sais qu’on ne peut pas tricher sur un marathon mais je suis prête à en découdre !
Alors priez pour que le dieu des pieds, des mollets, des cuisses... soit clément avec moi et rendez-vous dans une semaine pour le récit de cette aventure qui quelqu’en soit l’issu promet d’être extraordinaire !
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