Sortie familiale par excellence, voici un bon prétexte pour aller vous mettre au chaud en ce mercredi 1er décembre !
Le pitch : La princesse Raiponce est kidnappée dans son berceau par une sorcière désirant profiter seule des pouvoir magiques des longs cheveux blonds de sa captive. Se faisant passée pour sa mère, elle l'enferme dans une tour ne possédant qu'une seule fenêtre, pour la protéger du monde extérieur si cruel explique t-elle. A l'aube de ses 18 ans, la jeune fille rêve de s'évader et de découvrir le monde malgré les nombreux dangers présentés par la sorcière, une rencontre inattendue avec un charmant brigand va lui permettre de sauter
Pour découvrir ce film, direction le cinéma mythique du Grand Rex. Ce lieu a renforcé la magie de ce dessin animé. Un écrin qui a mis en valeur ce petit bijou des Studios Disney. La salle datant de 1932 a un cachet incroyable avec ses fauteuils rouges, sa scène et son grand rideau, tout ce décor des années 30 : sculptures, moulures... est à voir absolument. De plus chaque projection jusqu'au 2 janvier est précédée de la féérie des eaux : un spectacle de son et lumière réalisé à base de jeux de jets d'eau. Le résultat est surprenant de qualité et les enfants adorent. Il faut dire que les notes de Justin Bieber n'y sont pas pour rien...
Maman-Good :
Raiponce renoue avec les Grands Disney avec un immense G.
Cette adaptation, très libre du conte des Frères Grimm (oublié le péché "originel" de la future mère trop gourmande...), est captivante grâce à un scénario et des rebondissements bien menés. Les scènes d'action n'ont rien à envier aux Missions Impossibles et autres. La poêle à frire fait le poids face au sabre laser ! Des passages mythiques comme celui de l'auberge de bandits (qui n'est pas sans rappeler la taverne des méchants dans Shrek), ou lorsque Raiponce est lasse de son rôle de femme d'intérieur se moquant doucement des autres princesses mises en scène par Walt. Le caractère moderne de la jeune femme m'a séduite, sa quête initiatique le désir d'indépendance sont traités avec finesse. Le casting du mauvais garçon en fuite détrônant le prince parfait "passant par hasard par là" est une bonne trouvaille comme son côté narcissique. Un anti héros sympathique pour lequel la gente féminine craque bien évidemment. Les personnages secondaires sont tout aussi attachants, drôles. Le Pater a complètement craqué sur Maximus, j'ai rajouté un objet à l'effigie de ce désormais célèbre cheval sur sa wishlist de Noël !
Côté technique, on a du Disney dans toute sa splendeur. Couleurs, graphismes, détails... tout est au service de la féerie de l'histoire.
Ce dessin animé fait également de nombreux clins d'oeil à d'autres films, ce qui lui donne un axe de lecture très amusant pour les adultes. Mais soyons francs, Le Pater Familias et moi avons rajeuni d'une bonne vingtaine d'années pendant la projection.
Maman-Bad :
Pour moi, il n'y en a pas. Pendant 100 minutes, je suis restée facsinée, j'ai aussi beaucoup ri.
C'est au Pater Familias qu'il appartient alors de vous livrer son bémol : les chansons. Son coeur de pierre n'a pas été sensible aux mélodies de la jeune princesse et du prince ! Seule la chanson "à boire" de la taverne a trouvé grâce à ses yeux, étonnant...
Je ne partage pas vraiment cet avis, à vous de nous départager !
En attendant voici un petit extrait :
Alors les poussettes, roulez jusqu'au 1 boulevard Poissonnière dans le deuxième arrondissement, le Disney de Noël fait parti de la magie de cette période si particulière que j'affectionne tant. Si vous ne pouvez pas venir jusqu'à cette salle mythique pour visionner ce film là, noter le dans un petit coin pour y venir la prochaine fois, honnêtement la Féerie des eaux pour débuter la séance vaut bien les pubs pour les glaces !
Pour avoir d'autres avis sur ce dessin animé, vous pouvez aller lire les articles de Carole, Isabelle et Sandra
J'ai eu peur quand j'ai vu ton Maman Bad!
RépondreSupprimersinon tu me fais rire avec tes poussettes parce qu'à priori si tu as un bébé en poussette tu l'emmènes pas dans une salle comme le Rex :-)